Bon, ben on est le 14 août, demain c’est le 15 août, fête de la vierge, et j’en suis toujours au même point : incapable d’aller à Douala. Ni à Cotonou, ni à Lomé. Ni même à Dakar, en principe plus proche, d’où je pourrais aller à pied à ma destination, Douala, en y mettant un peu de temps mais sans risquer de me noyer (dans la Méditerranée, notamment) : parce que je ne sais pas nager. C’est bête, hein ?
Catégorie : Voyages
Voyages, proches ou lointains. Vue de France, l’Angleterre paraît proche, mais sur place, c’est une autre planète (sourire). Plus américanisée, Mars m’eut été plus proche, mais la navette pour s’y rendre n’est pas encore disponible (sourire).
De retour en France
Depuis quelques temps, déjà : la pandémie m’a aidé à comprendre que mon cœur est en Afrique, bien loin de la frontière écossaise !!!
Les couleurs embellies sont dues à Photomatix Essentials :^)
Une visite à Kirkstall Abbey
Je suis allé visiter Kirkstall Abbey, il y a quelques jours, pour y découvrir que durant la nuit, quelqu’un en avait dérobé les vitraux !
Bien entendu, c’est une “private joke”, comme disent les anglophones — le disent-ils vraiment, d’ailleurs ? J’ai un doute, n’ayant pas encore entendu cette expression triviale depuis mon arrivée en Angleterre.
J’ai un ami qui est un fanatique des vitraux, et nous devons être plusieurs centaines à lui envoyer des photos d’églises et de vitraux en provenance de la planète entière.
Le site peut sembler rébarbatif au premier regard, mais prenez le temps de cliquer ici et là, et vous découvrirez la richesse insoupçonnée des milliers de photos proposées aux regards.
D’ici quelques jours, il n’est d’ailleurs pas impossible que vous y découvriez l’une ou l’autre des photos de cet article :^)
Le Brexit et moi …
Maintenant que me voici à Leeds, en Angleterre, un ami me demandait récemment comment je compare le coût de la vie ici par rapport à la France.
Je ne sais pas trop encore. À 1ère vue, je dirais loyers extrêmement chers, en revanche coût de la vie similaire à la France, en comptant £1 = €1.15 (en fait, c’est un peu moins, €1.12 ce matin à 9h30 UTC, je viens juste de regarder, mais c’est plus simple d’ajouter 10% puis la moitié de 10%, parce que je fragmente les calculs que j’effectue de tête, pour les simplifier).
Si je compare les coûts à Kirkgate Market à ceux du marché du mercredi à Savenay (ma ville natale, en France), je dirais que Kirkgate Market est moins cher. Mais les résultats sont biaisés, parce que la dernière fois que j’ai mis les pieds au marché de Savenay doit remonter à plusieurs années, bien avant le CV19, alors qu’à Leeds, en ce moment, nous sommes en plein dedans, la plupart des échoppes sont fermées et les clients se font rares.
• • •
Pour en revenir au taux de change de la £, j’ai d’ailleurs été surpris en arrivant que celle-ci soit si basse, je la situais beaucoup plus haut.
Mais ça doit être voulu, d’aligner le cours de la £ sur celui de l’€, pour faciliter le commerce avec l’union européenne — autant la vente que les achats, d’ailleurs. Par exemple si l’UE + l’UK achètent leur carburant ensemble (plus gros volume = plus grosse ristourne), ça peut ne pas coûter plus cher que si l’UK achetait son carburant toute seule, à un cours de la £ certes plus élevé, mais ce cours plus élevé pénaliserait ses ventes à l’étranger, en particulier à l’Europe qui est son plus proche voisin.
Je ne suis pas financier, mais quand on réfléchit un peu à tout ça, ça a l’air pas mal futé, en fait.
Reste à voir comment le Brexit va brouiller les cartes, pour l’instant je n’en sais absolument rien.
Pour moi, le Brexit, c’est comme vouloir séparer les 2 personnages enlacés de la statue de Paul Day à Saint-Pancras (le bandeau de mon site web en anglais) : quelque chose entre l’impossible et la fin du monde !!!
Il y a une espèce d’influence sous-jacente en France qui ne nous laisse pas oublier que les anglais ont brûlé Jeanne d’Arc, pour entretenir la méfiance entre eux et nous, sans doute. Et ça marche : l’Europe est en train de laisser le Royaume-Uni nous quitter.
Je suis persuadé que le Royaume-Uni reviendra, mais le retour du fils prodigue pourrait être plus douloureux que prévu : s’asseoir sur sa fierté, j’ai expérimenté, ça fait mal, ça n’aide pas à garder la tête haute, et ça encourage la rancune, facteur de discordes futures.
Les joueurs de pétanque
En plein centre de Leeds se dresse cette œuvre d’art, photographiée avec mon smartphone.
L’image d’origine est superbe, mais je la trouvais un petit peu trop froide. La version de droite a été enrichie — altérée ? modifiée, disons — par le logiciel Photolemur (version 3), en mode 100% automatique.
Je commence tout doucement à me mettre à la retouche photo, notamment à l’aide du logiciel Phocus d’Hasselblad, imbattable niveau prix : Phocus est gratuit, et sait lire tous mes formats RAW (cr2, orf et raf).
Photolemur le sait également, et s’il n’est pas gratuit, il me tire souvent une belle épine du pied, tant que je ne lui demande pas ‘d’embellir’ des images prises par temps de brouillard ou d’orage — ce qui m’arrive quand le temps s’y prête, parce que j’aime bien les images difficiles.
Quitte à en rater la plupart … si ce n’est plus !
:^)
Minstrel Church
Cette église est magnifique, je ne trouve pas d’autres mots. Les couleurs en sont ravivées par la pluie qui vient de tomber, la photo est d’origine, j’en ai juste ôté le véhicule qui se trouvait au premier plan.
Les smartphones sont en train de battre les appareils photo professionnels, dirait-on. Tant que la lumière est présente … Mais les progrès techniques sont encore possibles. Tout est encore possible !
Balade au cœur de Leeds …
Promenade au cœur de la ville de Leeds, où un petit crachin têtu m’humecte sans trop me gêner.
Quand la pluie s’arrête, les bâtiments apparaissent en mode HDR natif, que l’appareil photo ne fait que mettre en valeur, le miracle s’est déjà produit.
Et le résultat est superbe …
Leeds, West Yorkshire, UK
C’est là où je me rends compte que, par rapport à 2014 —où j’ai très peu quitté Saint Pancras, et pas du tout Londres, sinon pour rentrer en France— le matériel photo a fait des progrès, à défaut du photographe.
Initialement, je comptais rester à Londres pour me rapprocher de la “School of Photography” (un ensemble de cours procurés par un photographe), mais j’ai un peu remis ce projet à plus tard.
Je préfère commencer par mettre mon anglais à l’épreuve du terrain, en m’éloignant un peu de Londres — je n’en suis qu’à deux heures et demi, ce n’est pas énorme.
Le temps n’était plus franchement au beau —quoiqu’un petit crachin, au cœur de l’Angleterre, n’est-ce pas l’équivalent du soleil à La Baule ?— et mon parapluie acheté à Pornic a lamentablement déclaré forfait à peine sorti de l’Ibis.
Il a terminé son voyage dans une poubelle, au pied même de l’hôtel, et je suis allé me balader tête nue :^)