Un coup de blues

En ce moment, j’ai un coup de blues, Leeds me manque. Là où j’étais parti l’an dernier. J’avais trouvé un hébergement au campus universitaire situé Kirkstall Road, juste à côté de la caserne de pompiers, et comme d’habitude je suis tombé sur un problème (« humanitaire », suis-je tenté de dire), que j’ai pris en charge, sans rien demander à personne (ou presque), comme d’habitude, quoi. 

J’ai juste demandé un coup de main aux pompiers de Kirkstall Road pour une chose, essayé de contacter la direction du groupe ACCOR au Royaume-Uni (le « General Manager », by the way) pour deux autres. 

Je n’ai pas franchement réussi. Mon interlocuteur chez les pompiers de Kirkstall Road m’a (apparemment) fourni une fausse identité (ultra simple à faire), avant de repartir vers un autre lieu et d’autres missions, comme Lucky Luke sur son cheval blanc, m’a-t-on informé. 

Et je n’ai pas réussi à contacter le groupe ACCOR (le « General Manager » pour le Royaume-Uni, faut dire), ni directement, ni par l’entremise du président du CIPB à Cotonou, que je connaissais un peu, ayant travaillé pour lui il y a quelques années. 

Parfois, c’est tellement, tellement, tellement simple d’aider des gens en détresse que je ne comprends pas que tout le monde ne retrousse pas les manches pour le faire. 

Je ne demande jamais rien pour moi. La preuve ? Là, je viens de finir de dépenser l’héritage de mon papa, presque cent mille euros en quatre ans. Ok, j’en ai utilisé un peu pour moi (« gaspillé », diraient certains). Mais la majorité, c’était pour aider d’autres personnes. Sans rien demander en échange. 

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? Un coup de blues. Ma 3ème pinte, même à 4 degrés, ça finit par chiffrer. Un brouillon pour mon prochain article sur l’un ou l’autre de mes blogs ? Maybe. Perhaps. ¿Quien sabe? 

Who knows …